La BCP améliore son RNPG de 16,6%

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Le résultat net part du groupe (RNPG) de la Banque Centrale Populaire (BCP) s’est établi à 1,8 milliard de dirhams (MMDH) au premier semestre 2022, en hausse de 16,6% par rapport à la même période un an auparavant.

Le résultat net consolidé a continué son redressement, progressant de 18,6% à près de 2,4 MMDH, indique la BCP dans un communiqué, notant qu’en dépit du ralentissement économique, le coût du risque consolidé s’est allégé de près de 18% à 1,8 MMDH.

Concernant le produit net bancaire (PNB) consolidé, il s’est apprécié de 3% à près de 10,5 MMDH, profitant essentiellement de l’évolution de la marge d’intérêt et de la marge sur commissions qui se sont renforcées respectivement de 5,9% et de 6,7%.

Cette performance traduit les efforts consentis par le Groupe dans l’optimisation du coût des ressources et de la bonne performance des filiales aussi bien au Maroc qu’en Afrique subsaharienne. Ces réalisations ont permis de compenser la baisse de 16,9% du résultat des activités de marché, du fait de l’impact de la hausse des taux sur le portefeuille de trading.

Aussi, la BCP fait savoir que les frais généraux ont évolué de 4,4% au premier semestre 2022 à 5,1 MMDH. En conséquence, le coefficient d’exploitation s’est établi à 48,7%.

Quant aux dépôts du Groupe, ils ont continué à se renforcer à hauteur de 3,5% pour s’établir à 353,8 MMDH, tandis que les crédits bruts se sont affermis de 1,3%, par rapport au 31/12/2021, à 292 MMDH.

Au Maroc, la Banque a affiché, au S1-2022, une évolution satisfaisante de ses indicateurs. En effet, les dépôts de la clientèle ont continué sur la même tendance de l’année précédente avec une hausse de 3,8% sur 6 mois, à 278,5 MMDH. Cette évolution provient aussi bien des particuliers (+5,6 MMDH) que des entreprises (+4,4 MMDH).

Compte tenu de ces évolutions, la structure des ressources ressort améliorée avec une part non rémunérée qui se monte désormais à près de 74%.

Par ailleurs, la Banque au Maroc a réaffirmé son engagement pour le financement de l’économie nationale, portant son total encours de crédits à 202,3 MMDH.

Enfin, dans un contexte de hausse des taux sur le marché, le PNB de la Banque au Maroc a été impacté par une valorisation à la baisse du portefeuille de trading. Ce recul a été toutefois atténué par la bonne évolution de la marge sur commissions qui gagne 11,7%, comparativement à la même période en 2021.

De leur côté, les filiales ont continué à améliorer leur contribution dans le PNB consolidé, la portant à près de 51% à fin juin 2022.

Avec une contribution de 25% au PNB consolidé, les filiales à l’international clôturent le premier semestre sur de bonnes performances. Ainsi, le PNB s’est amélioré de 7%, grâce notamment au redressement des activités d’intermédiation et des commissions (en particulier au niveau du Bénin, Congo et Madagascar) et la bonne tenue de l’activité trésorerie (notamment en Côte d’ivoire et au Cameroun).

Les filiales métiers au Maroc ne sont pas en reste avec une évolution de 4% de leur PNB sur les six premiers mois de 2022. À l’origine et cette croissance, la reprise de l’activité des sociétés de financement spécialisées, notamment Maroc Leasing, Attawfiq Microfinance et Bank Al Yousr, ainsi que la bonne performance de Maroc Assistance International.

Au total, la contribution des filiales métiers au Maroc s’est établie à 26% au S1-2022.

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